La position du conducteur ou du passager se caractérise par :
- La position assise prolongée,
- Une hauteur plus ou moins réglable de la hauteur du siège qui détermine la participation ou non des jambes à l’effort de soutien du dos,
- Une cambrure plus ou moins prononcée de l’assise du dossier du fauteuil au niveau du bas du dos
- Une position des bras tendus vers l’avant, pour le conducteur, qui déplace le centre de gravité de l’axe de la colonne vertébrale, vers l’avant
- Une position de la tête, pas forcément alignée avec le buste, et qui sollicite alors encore davantage les vertèbres cervicales et les vertèbres lombaires
En plus de la position, les vibrations auxquelles la voiture est soumise sont, selon les caractéristiques de la voiture et l’état des amortisseurs, transmises à la colonne vertébrale. Le risque de lésion dépend de l'intensité et de la fréquence des vibrations, de la durée de l'exposition et de la partie du corps qui reçoit l'énergie des vibrations.
L’exposition aux vibrations majore le risque de lombalgie, comme le démontrent de nombreuses études épidémiologiques. Les cycles de compression-étirement peuvent entraîner des lésions et une altération de vos disques intervertébraux.
Les multiples cahots de la route peuvent aussi occasionner l’inflammation des tendons et ligaments, la contracture de muscles reliés à la colonne ou encore une sciatique (nerf comprimé par un disque intervertébral endommagé).
À terme, la conduite peut provoquer une affection chronique du rachis lombaire.
Il existe aussi d’autres facteurs de risque cumulatifs comme:
- La déshydratation ou la sous-hydratation qui se ressent au niveau des disques intervertébraux. En effet, lorsqu’ils sont moins bien hydratés, les disques intervertébraux jouent moins bien leur rôle d’amortisseurs.
- Le surpoids qui fait peser une pression supplémentaire sur les vertèbres lombaires
- Les pathologies comme le diabète qui entraine une moins bonne vascularisation et donc un moins bon apport de nutriment aux disques et aux vertèbres du dos.
- Les mouvements liés à la conduite: se retourner, tourner la tête.
- L’état mental, le stress, la pénibilité perçue lors de la conduite. Ces facteurs psychologiques sont susceptibles d’augmenter la tension et la fatigue musculaire